quarta-feira, 22 de junho de 2011

COURANTS DE INTERPRÉTATIONS

Ce qui suit est tirée de Wikipedia, le scribe de Valdemir Mota de Menezes trouvé intéressant, et de rassembler sur ce site.



COURANTS DE INTERPRÉTATIONS

Interprétations générales
Le langage hautement symbolique de ce livre a ouvert la voie à de très nombreuses interprétations, qui diffèrent selon les sensibilités et les époques. Cependant on retrouve en général cinq grands courants.

1 - La thèse idéaliste voit l'Apocalypse comme un combat entre les forces du bien et celles du mal. Tout est affaire de symbole. Parmi les adeptes de cette interprétation, on peut noter Clément d'Alexandrie et Origène (IIIe siècle).

2 - La thèse prétériste (praeter : avant) considère l'Apocalypse comme un livre d'histoire y retrouvant des événements comparables à ceux survenus durant la guerre de Judée (Ier siècle).

3 - La thèse présentiste ou historique fait le rapprochement de l'actualité et des événements décrits dans le texte. De nombreux personnalités illustres ont soutenu cette vision, comme Wycliffe, Luther, Joseph Mede ou encore Isaac Newton.

4 - La thèse futuriste voit dans ce livre une peinture des événements à venir, une prophétie. Cette dernière conception donne lieu à de multiples interprétations, visant à rattacher les symboles à des événements du présent.

5 - La thèse mystagogique, la plus permanente dans l'exégèse, qui voit dans ce livre une description de l'Église elle-même, dans sa liturgie, en tant que Jérusalem Céleste. À ce titre, ce qui y est dévoilé correspond aussi aux aspects de l'Église terrestre qui n'est que son reflet en perpétuel devenir (sa liturgie, ses sacrements, ses temps - y compris ses derniers).


Divers commentateurs chrétiens modernes considèrent que les thèses historiques et futuristes sont toutes les deux valables. La supposition de départ est que, étant donné que l'Apocalypse traite du jugement du monde, elle ne peut pas être limitée à un regard actuel sur les événements entourant Jean vers le milieu du Ier siècle (temps de Néron). En même temps, il serait exagéré de penser que Jean aurait écrit ce texte uniquement à destination de lecteurs du futur, sans qu'il eût d'intérêt pour ses contemporains. Cette approche suppose donc que l'Apocalypse comportait un message à destination de ses contemporains, tout en revêtant un caractère prophétique concernant les «temps de la fin».
La critique interne de l'Apocalypse conduirait très certainement à une datation de l'Apocalypse du temps de Néron, et plus précisément du temps de la persécution de Néron (vers 66-67).
La Bête de 666 (cf. Ap 13,18) ne serait autre que Néron lui-même selon l'interprétation la plus fréquemment donnée de cette gématrie. D'autre part l'écrivain nous déclare (cf. Ap 17,10) que lorsqu'il écrivait le sixième "Roi" était encore vivant.
Or le sixième empereur romain (Basileus, en grec) fut précisément Néron selon la manière habituelle de compter des Anciens (cf. Suétone : Vie des douze Césars). Soit:
1. César
2. Auguste
3. Tibère
4. Caligula
5. Claude
6. Néron
Cette manière de voir éclaire l'Apocalypse. Les deux témoins de Ap 11,1-13 ne seraient autres que les apôtres Pierre et Paul, victimes récentes de la persécution de Néron. Babylone, la ville assise sur 7 collines (cf. Ap 17,9) serait, bien sûr, Rome.
La Femme, mère de l'enfant mâle (cf. Ap 12), ne peut être que Marie, la mère du Christ, dont, on le sait, Jean avait pris la charge (cf. Jn 19,27).
Le petit livre de Ap 10, révélé à Jean mais non encore rédigé, n'est autre que le futur quatrième évangile que Jean méditait déjà dans sa retraite de Patmos, avec sa division nettement septénaire : les sept tonnerres, ou révélations, de Ap 10,3-4 (Voir Plan septénaire de l'évangile de Jean).
La première tête de la Bête (cf. Ap 13,3) blessée à mort, mais qui reprit vie, fut César, fondateur de la dynastie, assassiné aux ides de mars (en - 44) mais ressuscité en les personnes de ses successeurs qui reprenaient son nom de César.
On peut interpréter le millenium d'Ap 20,1-6, et la première résurrection, comme un temps de réussite provisoire de l'Église du Christ, temps qui devait suivre la chute de l'empire romain. En somme une époque de chrétienté.
L'Apocalypse ne prétend pas décrire seulement la fin du monde, et les catastrophes qui la précèderont, mais bien toute l'histoire humaine avec ses péripéties: le présent (des Églises), cf. Ap 1,9 --- 3,22; le passé, éloigné ou immédiat, cf. Ap 4,1 --- 13,18; et l'avenir, proche ou lointain, cf. Ap 14,1 --- 22,5.
La parousie, et la Jérusalem d'en haut, seront seulement présentées en finale: cf. Ap 20,11 --- 22,5. (Wikipédia)

Nenhum comentário:

Postar um comentário